Pour qui tu te prends

Pour qui tu te prends.
Est une affirmation. Est le retournement d’une phrase d’assignation largement entendue : Mais, pour qui tu te prends ? Soit, reste à ta place, reste socialement la même, ne deviens pas une autre.
Donc, se prendre pour. Se réinventer soi-même, et autrement, pour échapper à l’assignation.
Balayer les multiples facettes d’une identité réelle, inventée, fantasmée en s’incarnant dans une série de figures.

Pour qui tu te prends.
Est un solo. Né du désir de rendre compte de figures qui m’ont construite, celles d’un monde rural, tout particulièrement issues du carnaval, généralement invisibles dans la sphère artistique d’aujourd’hui et au-delà. Cette performance dansée est donc un autoportrait, ou plus justement une autofiction kaléidoscopique dessinée en creux.
Une sorte de petit carnaval intime, qui se construit dans l’entrecroisement de souvenirs et de désirs personnels comme de problématiques sociales, dans l’incarnation de figures qui portent en elles des formes de transgression carnavalesque ou de résistance.